paroles du bout du monde

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samedi 28 juin 2008

Rondeurs et raideur du Spitzkoppe


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Fini les dunes, fini le désert, fini l'océan. Changement de décor dans le massif du Spitzkoppe. Les locaux aiment appeler cette montagne le Matterhorn namibien. Un repère de choix pour les escaladeurs et une destination hors des sentiers battus qui conjuguent douceur et repos pour les autres. L'équipe qui administre le camping au bas du bloc rocheux est souriante et accueillante. La réceptionniste nous improvise un cours de Damara-Nama. Une langue déconcertante où il faut décoller la langue du palais pour prononcer un clic avant d'enchaîner une syllabe. Pas facile.
On s'écarte du camping pour grimper les énormes rochers ronds entreposés dans l'herbe dorée. Un arrangement disneylandesque de grosses pierres. Sans être inoubliable, le Spitzkoppe vaut toutefois le détour. Rondeurs harmonieuses de ses flancs et raideur de sa crête. Le coucher de soleil se savoure sans modération : ton rougeoyant de rochers généreusement galbés sur un lit de savane ocre.

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mardi 24 juin 2008

Le long de la Skeleton Coast

Retour vers le bord de mer où on continue notre remontée vers le nord de la Namibie. De part et d'autre de la ligne virtuelle du tropique du capricorne, les animaux continuent à affluer pour saluer notre passage. Le sympathique suricate ou le superbe oryx sont autant d'étoiles filantes qui illuminent les rives de notre parcours. La végétation se raréfie petit à petit. Le désert a repris complètement ses droits lorsque nous arrivons à Walvis Bay.

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Nous ne resterons pas longtemps dans cette ville sans grand intérêt. Nous nous arrêtons tout de même à la dune estampillée n°7 pour s'adonner aux joies du quad. Avec d'incroyables sensations de glisse et de dérapage sur les dunes.


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Dès la fin du quad, nous prenons la direction de Swakopmund, la capitale namibienne des activités liées au sable et au désert. A l'entrée de la ville, la carcasse d'un vieux navire - le Kolmanskop - gît dans les rochers. L'écume lèche la coque. Un bateau parmi tant d'autres qui se sont échoués au fil des siècles sur ce redoutable cordon littoral. La brume régulière, de forts courants rabattant vers les terres, des hauts-fonds sablonneux et de faux signaux lumineux érigés par les camps de mineurs sont les facteurs avec lesquels les marins ont dû s'accommoder pour longer le rivage namibien. Les nombreux vaisseaux qui ont péri dans ce coin de l'Afrique ont forgé le nom de cette côte qui s'appelle désormais la Skeleton coast.

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Après la visite de Cape Cross et le survol du désert de Namib (qui feront l'objet de mes 2 prochains billets), nous repartons pour quelques séances de glisse sur les dunes de sable. Et cette fois ce sera en surf des neiges ou de sable plutôt – sandboarding pour les puristes. Remontées éreintantes et interminables de la dune. A pied, le surf calé sur le dos. Au sommet, on badigeonne la planche de cire, on se met face à la pente avant de s'élancer pour une série de gamelles. Le sable namibien n'a pas très bon goût...


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samedi 15 décembre 2007

La palette de couleurs de la quebrada de Humahuaca

Changement de décor, je quitte cette région de l'Argentine frontalière avec le Brésil et le Paraguay pour le nord-est andin. Après une pause dans la ville de Salta, je me dirige dans la quebrada de Humahuaca où une série de petits villages s'étendent le long du canyon. Les argentins qui habitent dans ces contrées ont bien plus de similitudes avec leurs voisins boliviens qu'avec les lointains porteños (habitants de Buenos Aires). La route asphaltée construite dans la quebrada me conduit jusqu'au village d'Humahuaca. Les ruelles poussiéreuses se faufilent entre les bâtisses blanchies à la chaux. Je loge à l'hostel Posada El Sol, un bijou d'architecture, simple et local, niché au fond du village. Au-dessus, une montagne colorée domine le village. Un paradis pour se reposer ou s'imprégner de la culture andine.

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Le lendemain, départ pour le village d'Iruya par une route de terre cahoteuse. Nous passons un col de plus de 4000m. Nous sommes géographiquement au début de l'Altiplano, ce haut plateau andin qui culmine entre 3000 et 5000m d'altitude. Le village se dresse dans le seul recoin plat dans le canyon. Tout le reste n'est que colline drapée de pierre et lit de rivière asséchée. Un sanctuaire et une croix blanche perchés sur un promontoire éclaire et protège la destinée des villageois. Le temps semble s'être arrêté et le bus collectif quotidien est le seul lien avec les autres villages du sud.

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Tilcara et Purmamarca complètent la liste des villages de la vallée. Tandis que le premier attire les touristes en quête d'artisanat andin, le second est blotti dans les contreforts de la colline aux sept couleurs. Un chemin sillonne à l'arrière du village. Je me plonge dans l'arc-en-ciel de terre et de pierre qui couvre les monticules du parcours. Le soir, zampoñas, sikus et guitare propagent les ondes mélodieuses de la musique andine entre les murs d'un des restaurants du village. La musique me prend aux tripes. Je sors du restaurant, la musique continue à résonner dans ma tête ; mes pieds soulèvent la poussière de la ruelle qui longe l'église dans le silence d'une nuit douce. J'ai du mal à penser que dans une semaine je foulerai les grands magasins dans la cohue de l'avant-veille de Noël.

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Avant de quitter définitivement la quebrada, une petite agence locale propose une excursion à las salinas grandes. Une réplique miniature de son voisin bolivien, le salar d'Uyuni. Une étendue plate et blanche tranche avec les flancs torturés de la quebrada, du sel à profusion craque sous les pas. Un désert blanc dont le sel est exploité en partie pour finir dans une boite posée sur une table.

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